Pour ceux qui n'avait pas comprit, la canasta est un jeu de cartes inspiré du rami, qui se joue par équipe et ou le meilleurs score gagne la partie. Si vous regardez dans les règles livrés avec votre jeu, vous lirez probablement le fait que le jeu est Sud-Américain, et plus précisément qu'il vient d'Uruguay. Mais le nom de l'inventeur du jeu se trouve toujours absent. Alors, y a t-il réellement un inventeur de la Canasta, ou le jeu est le fruit d'une évolution inconnu sans véritable initiateur à créditer et à remercier?
Au commencement
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Jokey-club de Montevideo Uruguay |
Heureusement, il y a bien un inventeur de la canasta. Il y a même deux inventeurs très spécifiques du jeu. Curieusement, leurs noms furent seulement révélés au public qu'après le succès foudroyant du jeu. C'est alors seulement que l'on découvre qu'un avocat nommé Segundo Santos et un architecte nommé Alberto Serrato avait délibérément décidé de créer ce jeu et l'avaient nommé curieusement Canasta. Michael Scully journaliste au Coronet magazine publia leur histoire en 1953 et éclairai donc enfin le mystère.
L'origine de la Canasta remonte à 1939. A cette époque, le Bridge s'était imposé comme le jeu de cartes dominant, en particulier chez les aficionados. Ceci se vérifiait à Montevideo, en Uruguay, où Segundo Sanchez était membre d'élite du Jockey-Club de la ville. La coutume était de se détendre après le dîner au cours d'un jeu de cartes entre associés. Mais Segundo, après une ou deux heures de jeu, par excès d’engouement n'arrivait pas à s’arrêter, ce qui occupait la plupart de ces nuits puisqu'il pouvait jouer jusqu'a six heures d’affilée. Tous les matins, se sentant morose et mentalement épuisé il fini par s'apercevoir qu'il ne pouvait plus cumuler le travail au bureau et les jeux de cartes la nuit au club, et que cela pourrait avoir un effet néfaste sur sa carrière.
L'origine de la Canasta remonte à 1939. A cette époque, le Bridge s'était imposé comme le jeu de cartes dominant, en particulier chez les aficionados. Ceci se vérifiait à Montevideo, en Uruguay, où Segundo Sanchez était membre d'élite du Jockey-Club de la ville. La coutume était de se détendre après le dîner au cours d'un jeu de cartes entre associés. Mais Segundo, après une ou deux heures de jeu, par excès d’engouement n'arrivait pas à s’arrêter, ce qui occupait la plupart de ces nuits puisqu'il pouvait jouer jusqu'a six heures d’affilée. Tous les matins, se sentant morose et mentalement épuisé il fini par s'apercevoir qu'il ne pouvait plus cumuler le travail au bureau et les jeux de cartes la nuit au club, et que cela pourrait avoir un effet néfaste sur sa carrière.
Et c'est ainsi qu'arriva à un grand moment de vérité. Il se demanda: Suis-je un avocat ou d'un joueur de bridge? Il était avocat avant tout.
Convaincus qu'ils tenaient quelque chose de valable, ils ont invité Arturo Gomez Harley et Ricardo Sanguinetti à jouer à un jeu d'essai. Leurs deux amis ont immédiatement aimé ce nouveau jeu. Gomez Harley leur posa alors cette question clé : « Comment allez vous l'appelez? »
L'affaire du panier
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Avant même que le nom est été décidé, le jeu se répandrai déjà comme une traînée de poudre dans le Jockey-Club, à travers la ville de Montevideo, puis jusqu'à la côte Uruguayenne. Les argentins adoptèrent le jeu, qui réussi à chasser le Bridge hors de leurs de Club prestigieux. Puis il bondit au Chili et au Pérou puis au Brésil. L'épidémie était désormais l'affaire du sud continent. Cependant la Canasta n'a pas immédiatement envahi les États-Unis, très probablement en raison de la Seconde Guerre mondiale. Les services de transport aérien majoritairement suspendues, la Canasta dû attendre la fin de la guerre avant de s'envoler vers le nord. Ironiquement, la première personne à faire de l'argent réel avec le jeu n'était ni Santos, ni Serrato, mais Josephine Artayate de Viel, une touriste de Buenos Aires en déplacement à New York. Elle introduit la canasta au Regency Club de Manhattan à New York par l'intermédiaire de ses amis. Juste avant 1950, un éditeur intéressé demanda à Joséphine de réécrire les règles de ce jeu pour les publier. Ce qu'elle fit. Une version définitive sorti en 1951 et peut être trouvé dans les nombreuses éditions de Hoyle.
En 1953, plus de 30 livres sur la Canasta avait déjà été publié dont certains figurent parmi la liste des Best Seller du New York Times. Richard L. Frey publie en 1950 le "How to win at Canasta". Albert H. Morehead publie la même année "la Canasta". Geoffrey Mott-Smith publie toujours la même année "Gin Rummy and Canasta". Les éditions Albin Michel publie en 1951 la traduction française des règles écrites par Ely Culberton en 1949. La traduction est de Pierre Coutelan.
Le jeu se répand à l'échelle mondiale. Les soldats stationnés au Japon et en Allemagne l'apportent avec eux des États, et la canasta se propage dans toute l'Asie et l'Europe et s'infiltre même en Union soviétique. On sait que les athlètes olympiques soviétiques y jouaient malgré l'aversion de leur gouvernement envers la décadente culture américaine.
En 1953, plus de 30 livres sur la Canasta avait déjà été publié dont certains figurent parmi la liste des Best Seller du New York Times. Richard L. Frey publie en 1950 le "How to win at Canasta". Albert H. Morehead publie la même année "la Canasta". Geoffrey Mott-Smith publie toujours la même année "Gin Rummy and Canasta". Les éditions Albin Michel publie en 1951 la traduction française des règles écrites par Ely Culberton en 1949. La traduction est de Pierre Coutelan.
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Le jeu se répand à l'échelle mondiale. Les soldats stationnés au Japon et en Allemagne l'apportent avec eux des États, et la canasta se propage dans toute l'Asie et l'Europe et s'infiltre même en Union soviétique. On sait que les athlètes olympiques soviétiques y jouaient malgré l'aversion de leur gouvernement envers la décadente culture américaine.
Un magot considérable
En ce qui concerne Segundo Santos, il fut déconcerté par toute cette agitation. À une interview il dira, « j'ai juste essayé de faire sortir le Bridge de mon esprit ». En tant qu'avocat, il savait que ce serait sans doute inutile d'essayer d’obtenir les droits d'auteurs pour les règles de son jeu. « Vous ne pouvez pas réclamer les droits d'auteurs avec des antécédents de ce genre », ajouta-t-il. Ni lui, ni Serrato ne le fit, et comme résultat, la Canasta est devenu leur cadeau au monde. Selon les lois du copyright, on ne dispose pas de droit d'auteur pour une idée de jeu, uniquement à travers l'expression de ses règles. Si Santos ou Serrato avait possédé le droit d'auteur, le jeu ne serait probablement jamais été le phénomène qu'il est devenu.
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Magazine LIFE du19 déc. 1949 source: http://books.google.fr/books?id=UkEEAA.... |
D'autres entreprises désireuses de publier le jeu pour profiter de sa popularité ont sortis une variante de celui ci pour de contourner les droits d'auteur. Il y aurait du avoir une manière universelle de jouer, ce qui, dans les premiers jours d'un jeu, est une condition essentielle pour favoriser la propagation de sa popularité. Des dizaines d'entreprises ont effectivement essayé d'obtenir une partie du magot que générait la Canasta. Non seulement des jeux de cartes et de livres étaient publiés, mais aussi de nombreux produits dérivés comme des tasses à café, des cendriers, des robes, des nuisettes... ce qui en quelque sorte exploitait la popularité du jeu. Ce qui finalement mis fin à la folie, fut l'apparition d'innombrables variations, comme la Samba, la Bolivia, la Canasta Argentine... Si la règle classique met autour d'une table quatre personnes, il existe maintenant des variantes pour de deux à six joueurs. La multiplicité des variantes ont conduit à une grande confusion pour les nouveaux joueurs sans une règle unique de référence.
Lorsque la poussière retomba, la Canasta original reprit son rang et en silence est devenu un jeu de cartes incontournable pour d'innombrables joueurs.
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